Méprise à la municipalité ?

A la lecture du Nouvelliste du 11 septembre courant, le Comité ArtCom a eu la désagréable surprise d’apprendre que selon notre président de commune Stéphane Coppey, ce sont les commerçants qui auraient demandé à ce que la municipalité réduise drastiquement le nombre de place de parc au centre ville


Important: les propos ci-dessous ne sont que mon propre ressenti, et n’engagent que moi, je ne parle ici pas au nom du comité ArtCom. Je précise cela, non pas parce-que le comité n’est pas en accord, mais tout simplement car chaque membre a son propre ressenti et que je n’ai de ce fait tout simplement pas la légitimité de m’exprimer au nom de tous.


Le réseau WhatsApp du comité ArtCom n’a jamais autant crépité qu’après la lecture de ce magnifique article. Une grande partie des membres du comité est fâchée, car ce manque de places de parc est non seulement une problématique sérieuse pour les petits commerçants de Monthey et son développement économique, mais est également un sujet sur lequel le Comité ArtCom a encore insisté en se référant au constat de situation du centre-ville de Monthey auprès du Conseil Municipal à peine 10 jours avant cet article.

ArtCom est absolument clair sur le sujet: il n’existe absolument aucune demande officielle de la part du comité actuel ou des comités antérieurs visant à réduire le nombre de places de parc.

Ceci a été confirmé par M. Langel, ancien président d’ArtCom. La seule chose qui a été demandée à l’époque est une réduction de la DURÉE de parcage (pour éviter les « voitures-tampons »), tout en maintenant le nombre de places de parc de l’époque.

Confirmation également de la part de l’ancien bras-droit de M. Braem, qui confirme que ce dernier se battait également pour un maintien du nombre de places de parc, et que c’est effectivement la durée de stationnement qui devait être réduite, pour favoriser la rotation des véhicules et donc des clients.

Les deux confirment que la position des artisans, commerçants et cafetiers est bien celle qui est clairement définie dans le plan directeur du centre-ville présent sur le site de la commune, dont vous retrouverez les détails et explications sur cet article : https://lioneltroyon.ch/plan-directeur-le-contrat-rompu/

Nous ne savons pas pour quelle raison la version de la municipalité diffère, probablement une confusion entre la notion de « nombre de places » et de « durée de stationnement », ou peut être un problème de compréhension de texte en lisant le plan directeur, mais affirmer que cela viendrait d’une demande des commerçants porte gravement préjudice à ces derniers ainsi qu’à ArtCom.