Après diverses discussions au sein du comité d’ArtCom, ainsi qu’avec mes employés et amis afin d’avoir leur approbation, j’ai décidé de déposer ma candidature au Conseil Général de la ville de Monthey dans le groupe de l’Entente pour Monthey.
Une démarche dont ArtCom a été informé:
Les membres du comité avec qui j’en ai discuté, dont le président, n’ont pas émis de réserve quant à ma candidature. C’est un point important car je trouve normal en tant que membre du comité ArtCom de ne pas risquer de mettre mal à l’aise les autres membres dans ma démarche politique.
Je m’engage à être avant tout un représentant ArtCom, et non un représentant d’un parti. Non-pas que le comité ArtCom me l’ait demandé, mais parce que ce qui me tient à cœur est de représenter et défendre les petits indépendants, qu’ils soient membres d’ArtCom ou non.
Un engagement également en accord avec mes employés:
Mes employés et moi sommes dans le même bateau. Je sais qu’un engagement politique apporte des inimitiés. Avant de me lancer, j’ai analysé les retombées néfastes possibles avec mon « bras-droit », qui a d’ailleurs un rôle primordial dans mon entreprise. Nous avons défini que le pourcentage de travail lié directement à ma présence locale était relativement négligeable du fait que plus de 60% de mon chiffre d’affaire se fait hors région (mon entreprise livre dans toute la Suisse Romande, et principalement à des pros).
Je rejoint le groupe de l’Entente pour Monthey
Après ce qui a été entendu lors de la séance du 31 août entre le comité ArtCom et le Conseil Municipal au complet, il était pour moi difficile d’envisager un autre groupe que l’Entente pour Monthey.
Soyons clairs: si je devais me définir politiquement, je dirais que je suis du centre-gauche. Voici comment je pourrais définir mes convictions:
-Je fais passer l’intérêt des gens avant mon profit. J’applique cela tous les jours dans mon travail, et je suis reconnu pour cela.
-Je ne peux décemment pas rejoindre le PLR ou le PDC, car c’est principalement avec leur action politique au niveau communal que je suis en désaccord. Et c’est justement la façon dont le comité ArtCom a été traité comme s’il s’agissait d’enfants à qui on explique la vie, et la manière dont le constat du centre-ville a été dénigré et ridiculisé par les élus de ces partis, qui ma poussé à me lancer.
-Je ne peux non-plus pas rejoindre l’alliance de Gauche et PS après avoir entendu un élu déclarer au comité ArtCom mot pour mot « Vous allez dire que je me fous complètement des commerçants, mais je ne veux juste plus une seule voiture au centre-ville !« . Pour un parti qui parle de « force solidaire », je trouve qu’elle est bonne ! Les nombreux employés des petits commerçants et leurs familles respectives apprécieront, les miens n’en reviennent toujours pas.
-Même si je m’entend bien avec M. Contat, qui a apporté une oreille attentive et concernée aux problèmes des commerçants ainsi qu’un soutien apprécié à bien des points au constat d’ArtCom, je ne peux EN AUCUN CAS être en accord avec l’UDC sur des questions nationales.
Au sein de l’Entente pour Monthey, je trouve des personnes désirant œuvrer main dans la main pour le bien de la communauté malgré des spécificités et sensibilités ouvertement différentes. Ce mouvement a également un esprit critique et n’hésite pas analyser et remettre en question des projets et décisions, là où les partis traditionnels font habituellement bloc simplement par principe en suivant une ligne définie plus dans un esprit idéologique que pragmatique et proche de la réalité de la population. Je sais qu’à l’Entente pour Monthey je serais écouté et soutenu lorsque la cause est juste.
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