Engagement au sein d’ArtCom

Fin 2019, convaincu par l’offre de Charles Niklaus, président d’ArtCom, je décide de rejoindre le comité en tant que suppléant. Mon entrée officielle dans le comité devant être validée lors de la prochaine assemblée générale.

J’ai accepté de me présenter au comité car je sens comme une souffrance latente parmi une partie des commerçants et artisans de Monthey; souffrance que j’ai connu il y a 20 ans lorsque mon magasin de jouets à Nyon a commencé à devenir un fardeau et que les difficultés se sont accumulées en raison d’erreurs dans certains choix. J’ai beaucoup appris de cet échec, et si mon entreprise actuelle se porte bien et croit d’année en année, c’est très certainement dû à une approche bien plus pragmatique et réfléchie de ma part; on commet rarement deux fois les mêmes erreurs, surtout lorsqu’elles ont de telles conséquences.

Heureusement, je ne ressens pas qu’une souffrance au sein des commerçants, mais également de la motivation et un grand potentiel, pour autant que l’on laisse les entreprises se battre à armes plus ou moins égales avec la concurrence féroce que sont internet et les centre commerciaux.

Ainsi, j’ai pour ambition d’aider autant que faire se peut la communauté qui m’a accepté parmi les siens, non pas en « sauveur » mais simplement en tant qu’indépendant qui s’en est déjà pris plein la g… …figure, et qui connait grâce à son échec passé quelques pièges à éviter. Et surtout, j’espère apprendre de leur vécu, car plus nous mettrons nos expériences en commun, plus nous serons parés à faire face aux éventuels difficultés qui se mettrons en travers de nos routes.

Cela fait 12 ans que j’habite et travaille à Monthey, une ville que j’adore. J’ai vu cette ville hyper pratique et agréable à vivre, où l’on pouvait avoir accès à « tout » en quelques minutes, se transformer année après année en une agglomération compliquée qui se vide de ses atouts. J’ai parfois le sentiment que Monthey essaye à tout pris de ce donner des airs de grande ville qu’elle n’est pas (c’était justement sa force, son atout et son charme), en intégrant tous les désavantages qu’une petite bourgade ne devrait pas connaitre.

J’ai déjà entendu « si tu n’aimes pas cette ville, tu peux aller voir ailleurs », et je répond que c’est justement parce que j’aime cette ville que je me battrait pour qu’elle reste humaine, animée et agréable.